Forme de combat au sabre-laser
Les combats de sabre-laser ne se résument pas toujours à des duels, il est possible de trouver de nombreux protagonistes, certaines guerres galactiques ont vu s'affronter sur un même champ de bataille des centaines et de Jedi et Sith.Pour les sensitifs à la Force, les sabres-lasers représentent la dernière véritable arme noble de la galaxie. Leur fabrication et leur emploi en large nombre date en effet d'une période où les Blaster n'étaient pas encore si répandu : les armées sous l'Empire de Darth Revan par exemple était encore majoritairement équipée d'arme de corps-à-corps et permettait alors aux utilisateurs de la Force de dominer avec aisance les champs de bataille. Toutefois, avec la généralisation des Blasters et les nombreux conflits entre les Jedi et les Sith, la pratique de l'art du combat au sabre-lase a évoluée et les Jedi et les Sith se sont adaptés, créant sans cesse de nouvelles formes de combat et de nouvelles bottes pour ses dernières. Les plus grands maîtres d'armes des deux ordres rivalisèrent d'imagination afin de pouvoir présenter des styles imprévisibles et si certains pratiquant de l'art du sabre préfère tout miser sur un seul style de combat au détriment de tous les autres, d'autres sont si obstinés dans l'idée de maîtriser toutes les arcanes de l'escrime qu'ils apprennent a manier avec perfection toutes les formes, devenant l'incarnation même du combat au sabre-laser.
Cet article n'a pas pour but de présenter parfaitement toutes les formes de combat au sabre-laser, mais de vous en montrer les bases ainsi que les doctrines ayant conduite à leurs créations. De cette façon, ceux ne connaissant pas ces dernières pourront faire leurs choix en connaissance de cause. Toutefois, il ne contient aucun point de règlement particulier, aussi, pour les joueurs déjà à l'aise avec l'univers de Star Wars, sa lecture est facultative.
Forme I : Shii Cho :Lucien Draay était un utilisateur reconnu du Shii Cho et était capable de désarmer ses adversaires sans même les tuer ou les blesser grâce à ce style de combat Le Shii Cho fut développé par l'Ordre Jedi lors de la période de transition ou celui-ci abandonna ses Katanas pour de véritable Sabre-Laser. L'objectif de base était d'aider les escrimeurs à pouvoir facilement apprendre les avantages et inconvénients des sabres-lasers et d'être capable de s'en servir sans prendre le risque de se blesser soit-même en combat. Cela rend le Shii Cho assez basique : il n'offre pas davantage particulier dans le duel, ni même dans la parade des tirs de blasters. De ce fait, cette forme basique devint rapidement inadaptée lorsque les Jedi Noirs et les Sith adoptèrent a leurs tours le sabre-laser et amena au développement de la forme 2 : le Makashi. Rapidement supplanté par cette forme, le Shii Cho resta toutefois dans l'enseignement de l'Ordre Jedi car il offrait l'avantage indéniable d'être un très bon premier contact pour les Padawan qui se lançaient dans la Voie de l'Escrime. A l'heure actuelle, la plupart des escrimeurs considèrent que le Shii Cho ne devient une option intéressante que dans un seul cas : si toutes les bottes des autres formes de combats n'ont pas fonctionné. Pourtant, un utilisateur trop confiant d'une autre forme pourrait très bien être surpris par un maître du Shii Cho, car cette forme est bien plus utile qu'il n'y paraît.
En effet, les maîtres du Shii Cho sont souvent des duellistes recherchant à adopter une conduite imprévisible sans pour autant prendre le risque de s'engager dans la forme VII. Parmi les plus grands pratiquants du Shii Cho dans l'histoire de la galaxie, l'on retrouve le membre du Covenant Lucien Draay, qui était capable de désarmer ses adversaires sans même les blesser, mais également l'Exilée Jedi Meetra Surik qui l'utilisait comme forme de prédilection et fut capable de vaincre en duel le puissant Darth Sion avec ce style de combat. Plus récemment, Kit Fisto fit de la première forme sa forme de prédilection, mais cette dernière montra ses limites lorsqu'il fut rapidement balayée par le puissant Juyo de Darth Sidious. En réalité, cette forme simple permet d'obtenir de très bons résultats lorsqu'il est nécessaire de combattre plusieurs adversaires à la fois, mais elle manque d'efficacité lors d'un duel car ses gardes sont prévisibles et assez faibles, permettant à un adversaire adepte des autres formes d'y trouver trop facilement une faille et l'exploiter. Les utilisateurs du Côté Obscur de la Force dédaignent rapidement le Shii Cho, souvent vu comme manquant de spécialisation et d'agressivité et ne s'en servent que pour enseigner la base du combat au sabre-laser à leurs disciples.
Forme II : Makashi :Dooku fut l'incarnation du Makashi dans la galaxie : sa pratique du style de combat était parfaite et il l'utilisa de manière efficace contre de nombreux Jedi utilisant pourtant des styles naturellement fort contre celui-ci. Le Makashi est la seconde forme de combat au sabre-laser, elle a été développée à l'origine pour compenser les faiblesses de la première dans le combat contre les autres utilisateurs de la Force. Cette forme de combat est considérée par ses utilisateurs comme la Reine des batailles : elle repose en effet sur une économie maximum de mouvement, utilisant le jeu de jambe pour contrôler les attaques adversaires et une série de parades et d'attaque élégantes : le but étant d'économiser au maximum son énergie pour vaincre d'un seul coup, là où des formes plus énergiques, comme l'Ataru ou le Djem So, répète sans cesse les attaques. Bien que ce titre soit contesté, beaucoup pensent encore aujourd'hui que le Makashi reste la forme de combat la plus efficace contre un autre utilisateur de la Force : ses gardes permettent souvent de conserver une main libre pour contrer l'utilisation d'un Pouvoir de Force et ses techniques de défenses peuvent facilement bloquer les attaques adverses. Toutefois, le Makashi possèdent deux faiblesses qui l'ont fait tomber en désuétude : la première est sa faiblesse dans le détournement des tirs de blaster et la seconde et le manque de force physique déployé par la forme, qui sera rapidement dépassé face aux Djem So les plus brutaux.
Le Makashi fut le style de prédilection des duellistes de tout bord, mais il est aujourd'hui avant tout pratiquer par les utilisateurs de la Force de la noblesse, qui le juge élégant et gracieux. Dooku fut son plus grand spécialiste et concentra ses efforts sur une maîtrise absolue du Makashi, ce qui lui permit de pouvoir apprendre à détourner les tirs de blasters sans difficulté ou encore de compenser en partie les faiblesses inhérentes au manque de force déployé par la forme, même si son grand âge le fit finalement perdre contre la force brutale d'Anakin Skywalker. Darth Traya, bien que plutôt basée sur l'utilisation de la Force que le combat au sabre-laser, avait également fait du Makashi son style de combat favori. Des sept formes principales de combat au sabre-laser, le Makashi est la seule à disposer d'une modification sur le sabre-laser pour être pratiquée plus facilement : nombre de ses pratiquants préfèrent adopté une poignée recourbée afin de pouvoir réaliser les attaques et les gardes du Makashi bien plus facilement. C'est également le seul style de combat dont le code inclut une pause de salut avant l'ouverture de combat, preuve de sa noblesse et de son caractère civilisé pour ses pratiquants face aux formes plus modernes, jugée souvent comme plus brutale.
Forme III : Soresu :Obi Wan Kenobi fut peut-être le plus grand maître du Soresu, dont la défense était si imprenable qu'il surpassa son disciple, Anakin Skywalker, devenu Darth Vader alors que ce dernier était bien plus puissant que lui. Lorsque les armées galactiques commencèrent à adopter le Blaster comme arme de prédilection, les Jedi s'adaptèrent rapidement en développant une forme de combat capable de les combattre. Si la première forme était déjà capable de détourner les tirs de blasters, elle n'était pas spécialisée dans cette manœuvre et il était nécessaire, face au nombre de blaster de plus en plus grand dans la galaxie, de trouver une parade à cette dernière. Le Soresu quitta toutefois la niche stratégique pour laquelle il fut développé assez vite lorsque ses utilisateurs le dotèrent de mouvements défensifs poussés : il devint l'incarnation même du code Jedi, la forme de la résilience, n'étant doté que de manœuvre défensive, il se repose donc avant tout sur sa capacité à fatiguer les adversaires plutôt qu'à les vaincre de manière direct. La plupart de ses détracteurs le considèrent comme une forme de seconde zone à cause de cette absence d'offensive, beaucoup arguant que le Soresu ne fait que « retarder l'inévitable », mais à l'instar du Makashi, le Soresu est basée sur l'économie de mouvement et contrairement à ce dernier, il ne manque pas de force physique, ce qui permet à un utilisateur patient d'attendre son heure, puis de prendre l'avantage.
Le Soresu trouva bien entendu ses pratiquants les plus efficaces dans l'Ordre Jedi, le plus connu étant Obi Wan Kenobi. Toutefois, les Sith dont l'intellect était suffisamment haut pour faire preuve de pragmatisme était également capable d'en faire usage. Darth Bane et Darth Zannah furent deux pratiquants intensif du Soresu et l'utilisèrent avec efficacité. En réalité, la clef de la maîtrise de cet art réside davantage dans un état d'esprit que d'une pratique poussée de certaines techniques de combat : il ne peut tout faire seul, car dans sa forme la plus pure, le Soresu n'est dotée d'aucune technique d'attaque : pour remporter ses duels, Obi Wan Kenobi le combina avec des bottes issues de la première forme et de la quatrième, l'Ataru étant sa forme d'origine. Toutefois, sa maîtrise du Soresu lui permit de prendre le dessus sur un Darth VaderVader enragé puisant dans ses ressources avec un Djem So brutal. Le Soresu trouve ses limites face à un adversaire intelligent, dont les assauts seront certes répété, mais pas de manière brute et incontrôlée. Une série d'attaques intelligentes visant à fatiguer le défenseur plus vite que l'attaquant mettrons en échec le Soresu, rendant sa stratégie défensive inefficace.
Forme IV : Ataru :Yoda affrontant Darth Sidious au sénat galactique : le Grand Maître Jedi était l'incarnation même de l'Ataru, puisant dans la Force pour gagner en vivacité. L'Ataru est une forme de combat basée sur l'agilité ainsi que la maîtrise de la Force : elle force son utilisateur à être en phase avec elle constamment afin de pouvoir réaliser les acrobaties nécessaires à ses puissantes attaques. Ce style fut développé lors des guerres Mandaloriennes, alors que de nombreux Mando'ade, le Mand'Alor inclus, combattaient encore au corps-à-corps : il permit de surclasser les jet-pack des Néo-Croisés et ainsi atteindre les faiblesses de leurs Beskar'Gam tout en permettant des replis rapides qui furent très utilisé par les Revanchistes. Toutefois, l'Ataru n'est pas sans faiblesse : son premier défaut est bien entendu la connexion exceptionnelle qu'il demande avec la Force, bien plus grande que celle de toutes les autres formes de combat. Mais la seconde est que ses acrobaties, si elles ne surprennent pas, rendent particulièrement vulnérable : elles ne permettent pas d'utiliser son sabre-laser pour dévier les tirs de blaster et aujourd'hui, un Mando'ad n'aurait probablement aucun mal à venir a bout d'un utilisateur de l'Ataru sans faire trop d'effort. De plus, l'Ataru demande de grand espace pour pouvoir être utilisé : les couloirs d'un vaisseau spatial ou d'un bâtiment limiterons donc son emploi, empêchant son utilisation optimale basée sur le Hit and Run.
Yoda fut le maître Jedi le plus puissant pratiquant l'Ataru : sa petite taille et sa connexion exceptionnelle à la Force lui permettait d'appliquer toutes les doctrines de l'Ataru sans aucune difficulté : il était assez petit pour pouvoir poursuivre ses acrobaties dans les espaces confinés et savait également tirer parti de chacun de ses mouvements pour se rendre plus difficile à viser, ce qui lui permit de survivre au terrible Ordre 66. En revanche, les Sith dédaignent souvent l'utilisation de cette forme : si les maîtres d'armes l'apprennent bien entendu comme les autres, peu de Seigneur Sith utilisèrent l'Ataru, préférant largement faire usage de technique plus efficace lors de long duel, la forme IV étant taillée pour les escarmouches rapides suivi d'un repli, un style s'accordant mal avec le code Sith. Dooku considérait cette forme comme assez médiocre et avait développé des techniques particulières de son Makashi pour la contrer, trouvant notamment ses acrobaties « ridicule ». Toutefois, certains Sith, comme Lord Scourge, n'hésitèrent pas à faire usage de l'Ataru lorsque la situation s'y prêtait et se montrèrent particulièrement efficace dans cet art, bien que ses derniers préfèrent largement la suivante.
Forme V : Djem So / Shien :Le Djem So a été créé pour offrir une forme de combat plus agressive que le Makashi aux duellistes et trouva rapidement sa place dans l'arsenal des Sith Le Djem So, la cinquième forme de combat reconnu par l'Ordre Jedi, a été créée par des adeptes du Soresu qui recherchait une forme de combat plus agressive tout en disposant d'une force supérieure à celle du Makashi. A la place des attaques élégantes et de l'économie de mouvement du Makashi, le Djem So est basée sur l'idée de contrer une attaque adverse avant d'immédiatement contre-attaquer en force en employant le maximum de coup afin de tenter de submerger la défense adverse sous une avalanche. Cette forme pousse ses utilisateurs vers la domination d'un duel, ce qui amène vers des sentiments plus obscur, ce qui en fait l'une des formes de combat favorite des Sith. Toutefois, l'héritage du Soresu n'a pas totalement disparu du Djem So et pour certain, celui-ci était trop agressif : la variante Shien permet de se concentrer mieux sur la défense contre les tirs de blaster et certain considère même qu'il s'agit de la forme ultime dans ce but : en effet, le Shien est la forme renvoyant le plus facilement les tirs vers leurs agresseurs, mais il manque d'efficacité lorsqu'il doit être employé dans un duel, où il est alors surpassé par son style père.
L'agressivité du Djem-So en fit rapidement l'un des styles de combat les plus répandus de la galaxie. De nombreux Jedi comme Sith l'utilisèrent avec efficacité, mais personne n'en fit probablement meilleur usage que Darth Vader lui-même : en tant qu'Anakin Skywalker, il l'utilisa d'une façon pure pour dominer ses adversaires, mais l'armure qu'il reçut en devenant Darth Vader le força à changer de stratégie et d'incorporer des éléments des formes II, III et VII dans son Djem So, bien qu'il resta la base de son style de combat. Revan, lumineux comme obscur, fut également l'un des plus grands pratiquants du Djem So de l'histoire et Darth Bane y apporta une touche personnelle en faisant usage d'un sabre-laser a poignée recourbée, destiné à l'origine au Makashi, pour disposer d'angle d'attaque plus vicieux ainsi que par pur confort personnel. Le Shien connu moins de popularité : utilisé par l'Archiviste Rachi Sitra dans sa forme basique, il dispose toutefois d'une autre variante, pointant la lame du sabre-laser dans le dos, qui fut un peu plus populaire, notamment chez les Sith : Darth Revan l'utilisa comme forme de base durant sa campagne contre la République et les Jedi. Considéré comme dangereuse, cette technique était déconseillée par les Jedi, mais cela n'empêcha pas certain d'entre eux, comme Quinlan Vos, d'en faire usage.
Forme VI : Niman :Le Niman est la forme favorite des Consulaires Jedi, car elle leur permet de pratiquer davantage la diplomatie et les arcanes de la politique. Toutefois, pour certain, elle permet également d'améliorer la pratique d'un art martial et de placer de magnifique coup de pied... Le Niman, également surnommé la Forme du Diplomate, fut créée à l'origine par un mouvement d'utilisateur du Côté Obscur de la Force, puis récupérer par l'Ordre Jedi qui le changea quelque peu afin de l'adapter à sa philosophie. Son objectif était de devenir une forme mélangeant habilement toutes les autres, à l'exception de la forme II et de la forme VII, afin de permettre à ses utilisateurs de passer moins de temps dans la pratique du sabre-laser que dans celle de l'étude de la Force, de la Diplomatie et de la Politique. Elle devint au fur et à mesure des années la technique favorite de l'Ordre Jedi, n'ayant aucune véritable force, mais également aucune grosse faiblesse identifiable. En réalité, le Niman dépend avant tout de la discipline et de l'inspiration de celui qui l'utilise, car pour un véritable maître d'arme, sa combinaison de trois styles de combat en font une arme particulièrement redoutable et appréciée. Toutefois, beaucoup de pratiquant du Makashi ou du Djem So la juge inadaptée au combat et pas assez exigeante pour un niveau moyen pour être réellement considéré. L'un des aspects intéressants du Niman est qu'il permet de se familiariser facilement au maniement de plusieurs sabre-laser et donc de débuter l'instruction du Jar'Kai.
Ironiquement, le plus grand utilisateur du Niman ne fut pas un Jedi, mais un Seigneur Noir des Sith : Exar Kun, qui avait déjà choisi ce style alors qu'il n'était qu'un Padawan, en fit son style de combat de prédilection et ne fut jamais vaincu en l'utilisant et seulement mis en difficulté par son apprenti, Ulic Qel Droma. Beaucoup de Jedi maîtrisèrent cette forme avant la guerre des clones, mais la bataille de Geonosis marqua un véritable coup d'arrêt dans le Niman : si sa polyvalence, ainsi que sa relativement tolérance à un niveau de combat plus faible, le rendait très adapté dans la lutte contre le crime, il devint rapidement inadaptée dans la lutte sur un champ de bataille et tous les Jedi utilisant ce style de combat furent tué durant la bataille, démontrant son manque d'efficacité dans une situation réelle de conflit armé. Toutefois, durant la guerre civile Galactique, Rachi Sitra fit du Niman son style de combat principal. Il est intéressant de noter que malgré son caractère polyvalent, le Niman laisse souvent sans armes ses utilisateurs contre ceux du Makashi, dont les parades courtes permettent souvent de vaincre les pratiquants du Niman sans grande difficulté.
Forme VII : Juyo / Vaapad :Mace Windu créa pour l'Ordre Jedi une variation du Juyo permettant une utilisation plus aisée, le Vaapad. Mais ses tentatives pour l'enseigner furent délicate. Le Juyo, la forme de l'agression, est l'ultime forme de combat reconnue de manière officielle par l'Ordre Jedi. Il s'agit d'une forme basée sur l'offensive constante, utilisant autant les capacités physiques de son utilisateur que sa connexion avec la Force : encourageant à l'offensive, elle n'est pas toujours enseignée par l'Ordre Jedi, qui la considère comme dangereuse et rapprochant du Côté Obscur de la Force. Toutefois, l'ordre ne fut pas toujours aussi prudent : lors de la fondation de la forme, cette dernière faisait partie du programme d'entraînement de base des Jedi et nombre de ceux-ci l'utilisèrent autant durant la guerre contre l'Empire de Darth Revan que dans la guerre froide contre l'Empire Sith. Mace Windu tenta, peu avant la guerre des clones, d'en développer une variante basée sur l'état d'esprit en acceptant son amour du combat, ses propres ténèbres ainsi que de ceux de son adversaire, qu'il nomma Vaapad, avec l'aide d'un autre Jedi, Sora Bulq. Mais a l'exception de Windu lui-même, tous ses utilisateurs durant la guerre des clones sombrèrent dans le côté obscur de la Force. Les Sith, qui ne repoussent pas les émotions, n'ont pas les problèmes des Jedi dans l'utilisation du Juyo et n'ont donc guère besoin du Vaapad. Ils s'abandonnent sans retenue à la forme de l'agression et l'emploi afin d'exploiter son arme la plus précieuse : le caractère imprévisible et erratique de ses assauts.
Darth Sidious fut peut-être le plus grand maître du Juyo, bien que son premier apprenti Darth Maul était également très efficace dans cette pratique. Côté Jedi, Rahm Kota et Atris furent probablement ses deux utilisateurs les plus connus. Darth Bane fut également un utilisateur du Juyo, bien qu'il ne s'agissait pas de sa forme de combat favorite. Durant la guerre contre la Confrérie des Ténèbres, de nombreux Jedi pratiquant du Juyo sombrèrent du Côté Obscur de la Force, ce qui poussa l'Ordre à restreindre la pratique de la forme, toutefois, Mace Windu développa et maîtrisa parfaitement le Vaapad, une technique permettant d'accepter sa part d'ombre afin de la canaliser pour devenir plus fort sans pour autant sombrer. Le Nouvel Ordre Jedi toutefois intégra le Vaapad à son programme d'entraînement et certains de ses membres en devinrent des pratiquants très doués, Jaina Solo, l'Épée des Jedi, figurant au premier rang d'entre eux. Toutefois, cette forme reste relativement rare, même chez les Sith : son caractère imprévisible et ses exigences rendent sa maîtrise difficile et seuls les maîtres d'armes ou certains pratiquants résolu arriverons à le maîtriser, l'apprentissage parfait de cet art, comme celui du Niman, durant des années.
Jar'Kai :Darth Krayt, fondateur de One Sith, fut probablement l'un des plus grands utilisateurs du Jar'Kai, sa technique maîtrisée depuis la guerre des clones fit des ravages, y compris sur le traître qui fut jadis son bras droit. Le Jar'Kai est une forme de combat au sabre-laser impliquant l'utilisation de deux sabres-laser au minimum, plus dans le cas de certaines races disposant de plus de deux bras. Bien qu'elle soit à l'origine une déviation du Niman, le Jar'Kai est également souvent utilisée en dérivée de l'Ataru pour une raison simple : il partage avec la forme IV cette agressivité constante, le Jar'Kai poussant vers un style résolument offensif en duel. Toutefois, cette technique peut aussi représenter une défense particulièrement efficace lorsqu'un utilisateur de la Force doit faire face à un groupe d'ennemi : les deux lames peuvent servir à parer les attaques adverses plus facilement et donc de pouvoir également contre-attaquer et tenter d'éliminer les cibles petit à petit. Toutefois, le Jar'Kai n'est pas sans faiblesse : la première étant qu'il peut être facilement contrée par des techniques puissantes, comme les assauts répétés et brutaux du Djem So ou imprévisible du Juyo. La seconde étant que ses utilisateurs sont souvent des passionnés du combat qui néglige ainsi l'utilisation de la Force et sont donc plus naturellement vulnérables à cette dernière, comme l'a prouvé le duel entre Assaj Ventress et Fay.
De part sa nature très agressive, le Jar Kai a souvent été utilisé par les Seigneurs Sith et les Jedi Noir. Darth Krayt, dernier Seigneur Noir des Sith en date ayant conquis la Galaxie, en était déjà un pratiquant lorsqu'il était un Jedi, mais encouragea plusieurs de ses suivants à suivre sa voie, incluant son second Darth Wyyrlok. De manière plus ancienne, Darth Revan utilisa également le Jar Kai et de nombreux Sith sous le commandement du Triumvirat l'adoptèrent. Pour certain, il ne fut cependant qu'une forme d'opportunité : étant donné son caractère redoutable contre les fouets laser, Luke Skywalker employa le Jar'Kai en combinant son sabre-laser à un Shoto lors de ses duels contre Lumiya, ce qui lui permit finalement de prendre l'avantage sur cette dernière. Mara Jade Skywalker fut également une pratiquante du Jar'Kai, bien qu'elle l'utilisait avec tout ce qui lui passait sous la main, y compris une paire de vibro-lame. Les cas d'Assaj Ventress et Komari Vosa sont plus complexes : ses deux apprenties de Dooku utilisèrent une forme particulière de Jar'Kai avec le Makashi, un style particulier qui permettait une agression constante, mais dont l'assemblage était quelque peu contre-nature. Enfin, plus étrange encore, le mystérieux Sith connu sous le nom de Darth Underlord portait deux Epées Sith en combat.
Zez'Kai (double sabre-laser) :La famille Shan a toujours montrée des prédispositions pour le maniement du double sabre-laser, même a plusieurs siècles d'écart entre ses membres. Le Zez'Kai doit son nom à un maître Jedi éponyme qui fut un maître d'arme lors de l'ère de Darth Revan, bien que sa pratique existait en réalité avant son existence. Il s'agit de l'art de la pratique du maniement du double sabre-laser, une arme combinant le plus souvent deux sabre-laser simple entre eux formant un bâton dont les deux extrémités sont lasers. Les avantages du Zez'Kai sont double : le premier étant qu'il est très facile d'adopter un style en attaque en menant des offensives sur plusieurs fronts pour briser la défense adverses et le second étant que les deux lames permettent de disposer d'un front défensif très large, rendant les affrontements à deux contre un plus aisé, le Zez'Kai est même capable de contenir plus d'adversaires. Toutefois, cette forme a également des inconvénients : en premier lieu, elle force à un entraînement draconien pour la maîtriser : un utilisateur du Zez'Kai peut en effet facilement se blesser avec son arme si particulière et doit donc s'entraîner durement pour la maîtriser. Si contrairement au Jar'Kai, le Zez'Kai ne pose pas de problème de défense, la taille de la poignée du double sabre-laser représente une faiblesse évidente et les adversaires d'un pratiquant du Zez'Kai essayerons toujours de le briser.
Cette arme trouva naturellement ses adeptes chez les Sith en raison de son aptitude à passer à l'offensive très facilement : Exar Kun en fit son arme de prédilection et l'utilisa en combinaison avec son Niman, restant invaincu en combat au sabre-laser. Darth Maul fut également l'un des pratiquants du Zez'Kai les plus fameux, il est même probablement le plus connu. Toutefois, l'Ordre Jedi n'est pas en reste et cette pratique était particulièrement populaire au sein de la lignée Shan : Bastila la première adopta cette arme dès qu'elle fut Padawan et la conserva durant toute sa carrière, utilisant une double lame dorée. Sa lointaine descendante, Satele Shan utilisa également ce style de combat lors d'une grande partie de sa carrière, notamment lorsqu'elle devint la Grande Maîtresse de l'Ordre Jedi. Si le maître d'arme Sith Kas'im estima que le Zez'Kai était une discipline trop dangereuse et dépassée face au simple sabre-laser, celui-ci retrouva de l'intérêt après la chute de Palpatine : plusieurs membres du One Sith, ainsi que le Chevalier Jedi Shadow Vao firent usage du Zez'Kai avec efficacité durant la guerre Impérialo-Sith.